L'éclairage de secours est un éclairage qui réagit en temps utile en cas de dérangements de l'alimentation en courant de l'éclairage artificiel général. Il est partout nécessaire où en cas de dérangements de l'alimentation en énergie électrique un éclairement minimal doit être garanti pour les issues de secours ou pour certaines zones.
On différencie fondamentalement deux types d'éclairage de secours selon leur destination : l'éclairage de secours de sécurité et l'éclairage de remplacement. L'éclairage de secours est strictement prescrit dans des locaux recevant un grand nombre de personnes (cinémas, théâtres, salles d'expositions, dancings, restaurants, hôtels, hôpitaux, halls de sport, buildings, centres commerciaux, cages d'escalier sans lumière du jour et centrales de commande d'énergie). Des installations d'éclairage de secours doivent être branchées à un système d'alimentation indépendant du réseau principal. On peut choisir entre une installation à batterie centrale, pouvant alimenter en même temps plusieurs luminaires ou entre des accumulateurs avec chargeur, incorporés dans le luminaire.
Pour l'alimentation des lampes fluorescentes, on utilise des systèmes à fréquence élevée, raccordés aux batteries. Ces éléments peuvent être incorporés dans les luminaires s'il y a une place suffisante. Il est important d'examiner si la température ambiante se trouve dans les limites acceptables, afin que la puissance et la durée de vie ne soient pas sensiblement réduites. Après la mise en service du luminaire de secours il faut régulièrement procéder à des tests de fonctionnement.
Les directives pour les prescriptions de la police du feu et les prescriptions regionales exigent une surveillance régulière de l'état de fonctionnement des installation d'éclairage de secours. Lors du contrôle, une courte interruption de la phase directe permet de vérifier la qualité de la commutation en régime secours et l'allumage des lampes pendant quelques minutes. Lors du contrôle de capacité, le même processus que ci-dessus est étendu à la durée minimale prescrite pour les installations d'éclairage de secours ; dans la plupart des cas 75% de la durée de fonctionnement nominale ; à la fin de ce délai, un contrôle permet de constater si toutes les lampes de secours installées fonctionnent.