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Facteurs de réflexion

Les facteurs de réflexion fournissent des valeurs indicatives du coefficient de réflexion du plafond, des murs et du sol d'une pièce pour la lumière fluorescente blanche neutre (840) d'une température de couleur de 4200K à 4500K.

Les lampes lumière du jour ("Daylight"860) donnent pour les couleurs rouges des facteurs de réflexion un peu plus importants et pour les couleurs vertes un peu plus petits. Les lampes standard blanc chaud (830) augmentent les valeurs du jaune au rouge clair et réduisent celles du vert au bleu. Les surfaces rugueuses donnent en règle générale des indices de réflexion plus petits que les lisses.

En dehors de l'éclairage général, il existe fréquemment des problèmes d'éclairage dans lesquels on souhaite mettre en valeur des objets déterminés. Ceci conduit à un éclairage dit accentué dans lequel une lumière relativement fortemant focalisée est superposée à l'éclairage général et orientée sur l'objet à mettre en valeur. Le facteur dit d'accentuation est généralement calculé pour pouvoir évaluer l'effet prévisible d'un tel éclairage.

La délimitation spatiale visuelle de l'éclairage accentué est déteminée par la chute maximale du niveau d'éclairement par unité de longueur. Dans la pratique, une évaluation d'orientation à l'aide du diagramme dit conique suffit généralement. Le niveau d'éclairement est dans ce cas indiqué en fonction de la distance sur l'axe optique du diffuseur. La délimitation spatiale de l'éclairage accentué est soulignée par l'angle de valeur moyenne. La délimitation visuelle de l'éclairage accentué est, dans la majorité des cas, supérieure à celle correspondant à l'angle moyen si bien que, dans le cas de l'utilisation du diagramme conique, on se trouve dans la pratique du côté sûr. Les valeurs se situent, dans le cas d'une répartition de la lumière présentant une symétrie de rotation, sur un cercle dont le diamètre est indiqué dans le diagramme. Il faut tout particulièrement veiller dans l'éclairage accentué à de bonnes caractéristiques de rendu des couleurs de la source de lumière et à la coordination de la couleur de la lumière.

Evaluation de l'éblouissement

Lors d'un projet d'éclairage, d'autres critères importants doivent être considérés en plus du calcul du niveau d'éclairement. Une activité déterminée doit se dérouler dans un milieu où les luminances y sont adaptées. Des différences importantes de luminance (contrastes) provoquent l'éblouissement de l'oeil et diminuent l'acuité visuelle. On différencie l'ébouissement physiologique (exposition directe par la source) ou psychologique (influence sur le bien être et la fatigue). On différencie également l'éblouissement direct par réflexion, selon la présence de luminance élevée au niveau de luminaire, ou sur la surface de travail dans un champ visuel. L'éblouissement par réflexion entraîne aussi une diminution du contraste et rend la vivsion plus difficile. Pour l'éclairage intérieur, on se sert des diagrammes de Söllner, qui indiquent la luminance moyenne d'un luminaire, en fonction de l'angle de diffusion dans les deux plans principaux. L'évaluation de l'éblouissement de fait à l'aide de courbes limites qui correspondent à un certain niveau d'éclairement pour un degré de qualité donné. En plus, il faut tenir compte des caractéristiques du local et de la disposition des luminaires par rapport à la direction de vue principale. L'évaluation d'après le diagramme de Söllner ne suffit pas pour des luminaires avec lampes de haute luminance (ex: lampes à incandescence, lampes à décharge haute pression). Il faut prévoir un angle de défilement suffisant qui empêche la vue directe dans la source lumineuse.

Comme expliqué précédemment, l'éblouissement a une influence prépondérante sur les conditions de vision et de travail. Elle peut être largement réduite par l'emploi de luminaires avec une distribution lumineuse adaptée, par l'emplacement coordonné des luminaires et des postes de travail et par le choix des matériaux à surfaces mates.
Il est possible de disposer d'un grand choix de luminaires avec des distributions lumineuses multiples en s'appuyant sur la technologie moderne du développement des optiques miroitées et à l'aide d'ordinateur.

Des postes de travail équipés d'écrans de visualisation requièrent une qualité d'éclairage plus affinnée, car les tâches visuelles sont très différentes et se déroulent sur plusieurs plans. Dans la pratique, il n'existe pas de recette universelle pour résoudre un tel problème. Il faut donc choisir parmi les avantages et inconvénients du système d'éclairage disponible (direct, indirect ou une combinaison des deux), en fonction des dimensions du local, de la disposition des fenêtres et de l'emploi.

Pour l'éclairage indirect une conception adéquate du local et du plafond est indispensable. On obtient des solutions économiques, en utilisant des luminaires indirects à haut rendement et des surfaces de plafond diffuses à coefficient de réflexion élevé. Ceci surtout pour des éclairages orientés sur les postes de travail. Le niveau d'éclairement horizontal moyen sur le plan de travail est conditionné par la luminance maximale du plafond. On peut obtenir un niveau d'éclairement maximal, si l'on éclaire alors le plafond de façon uniforme. C'est pourquoi on a besoin de luminaires indirects à diffusion extensive. Les niveaux d'éclairement verticaux relativement élevés rendent le fond de l'écran de visualisation plus clair et participent en même temps à la diminution de l'éblouissement par les luminances parasites. L'éblouissement par réflexion devient négligeable.

Pour l'éclairage direct des postes de travail avec écrans de visualisation il faut réduire l'éblouissement direct par le luminaire. On diminue ainsi le reflet éventuel du luminaire sur l'écran de visualisation.

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