Suivant la situation, certaines nouvelles exigences s'ajoutent pour l'éclairage extérieur par rapport à l'éclairage intérieur, comme par exemple la compatibilité des luminaires avec les intempéries (type de protection), la limitation des émissions de lumière et la situation initiale spécifique pour la limitation de l'éblouissement.
La limitation des émissions de lumière peut, selon la situation, être entreprise aussi bien sur les luminaires que par leur disposition. L'évaluation quantitative s'obtient à partir de la hauteur de l'éclairement vertical sur l'objet. Généralement les valeurs encore autorisées se situent en dessous de 1 à 3 lux.
En ce qui concerne l'effet d'éblouissement des installation extérieures, celui-ci est plusieurs fois plus puissant que dans le cas de l'éclairage intérieur. Ceci est avant tout dû au fait que, dans le cas de l'éclairage extérieur, la différence d'intensité lumineuse est très importante entre les luminaires et l'arrière plan, d'une part en raison des puissances plus élevées des sources lumineuses utilisées et de l'autre, du fait de la faible réflexion de l'arrière plan. C'est pourquoi, dans les installations extérieures, non pas l'éblouissement psychologique mais l'éblouissement physiologique constitue la grandeur déterminante. L'éblouissement physiologique est d'autant plus important que l'éclairement généré par la source d'éblouissement est important sur l'oeil de l'observateur et que l'angle entre la direction d'observation et la direction de la source d'éblouissement est petit. Les exigences imposées à la limitation de l'éblouissement dépendent de l'application correspondante. On différencie dans le cas d'installations d'éclairage extérieures, en dehors de l'installation d'éclairage spots extérieurs déjà évoquée, l'éclairage de la zone et l'illumination.
L'éclairage de la zone à pour fonction de veiller à des conditions de vision suffisantes pour les activités de planification de telles installations sont les éclairements et limitations d'éblouissement adaptés aux exigences correspondantes. Dans quelques installations, la protection des objets impose des exigences particulières au concept d'éclairage. Il s'agit dans la plupart des cas de la perception des contrastes noir et blanc. L'identification des couleurs reste limitée à des cas particuliers.
L'illumination d'objets poursuit l'objectif d'accentuer sa forme, sa structure et sa couleur. C'est pourquoi l'adaptation de la couleur de la lumière à celle de l'objet, aux formes et structures de l'objet, de même que les influences perturbatrices sur l'environnement et en particulier sur le trafic routier doivent êtres observées.
L'éclairement moyen nécessaire dépend de l'éclairage de l'environnement et des degrés de reflexion de la surface de l'objet et se situe dans la pratique entre 50 et 500 lux. Si plusieurs luminaires sont nécessaires pour l'illumination d'un objet, on doit veiller, lors de la disposition des luminaires, à une superposition adaptée de la lumière sur l'objet.