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Composants électrotechniques

Les lampes à décharge ont besoin d'un ballast pour stabiliser leurs décharges électriques. Ce rôle est rempli par une self à fer qui est branchée en série avec la lampe. Elle est constituée d'un circuit magnétique en fer et d'un bobinage en cuivre. La self subit des pertes qui sont dues à la qualité du fer, la résistance du cuivre et à sa conception. Ces pertes échauffent la self. La température dans le bobinage a une grande influence sur la durée de vie et est aussi influencée par la température ambiante du luminaire et par la tension du réseau. C'est pourquoi il faut en tenir compte lors de la construction d'un luminaire.

Les selfs ont l'inconvenient d'absorber une parite de la puissance réactive du réseau, c'est à dire que le courant livré est plus grand que celui dont on aurait besoin pour alimenter les appareils branchés. Les fournisseurs d'énergie électrique doivent donc dimensionner leurs câbles de distribution, leurs transformateurs, leurs fusibles et disjoncteurs pour le courant livré. C'est pourquoi ont a besoin d'un dispositif pour compenser les circuits électriques des lampes à décharge. Ceci est réalisable à l'aide de condensateurs. La puissance inductive de la self est compensée par la puissance réactive capacitive. La compensation peut être soit centralisée, soit appliquée individuellement dans chaque luminaires. Pour les luminaires fluorescents on utilise généralement un ballast capacitif.

Le starter est utilisé pour préchauffer les cathodes et créer le pic de tension nécessaire à l'amorçage de la lampe. Un dispositif peut être incorporé dans le ballast. Ceci permet d'obtenir un préchauffement optimal des cathodes et ainsi augmenter la durée de vie de la lampe.

Les lampes à décharge à haute pression nécessitent une durée de démarrage avant d'atteindre le flux lumineux nominal. Celle-ci est plus longue lors d'un réallumage.

L'amorçeur fournit le pic de tension nécessaire pour amorcer certaines lampes.

Les ballasts électroniques présentent quelques avantages par rapprt aux ballasts conventionnels (fonctionnement à 50Hz) si une lampe fluorescente est utilisée à des fréquences plus élevées (20-50kHz) : la lampe exige approximativement une puissance inférieure de 10%, les limiteurs de courant (bobines, condensateurs) sont très petits et présentent de plus faibles pertes. Bien que de petites pertes apparaissent pour la génération de fréquences plus élevées (convertisseur de fréquence), il en résulte dans le bilan énergétique global un gain d'environ 25%. D'autre part l'ondulation de la lumière est très faible et l'effet stroboscopique est de ce fait pratiquement éliminé. Le système de démarrage est intégré dans le ballast électronique et permet un allumage rapide de la lampe sans papillotement. D'autre part le temps de préchauffage est déterminant pour la température des électrodes de la lampe, laquelle a une influence décisive sur l'usure à l'enclenchement et en conséquence sur la longévité de la lampe. Une compensation supplémentaire n'est pas nécessaire étant donné que les ballasts électroniques présentent un facteur de puissance <0,9. D'autre part les valeurs électriques et techniques d'éclairage se modifient moins dans le cas de variations de la tension secteur. L'échauffement des ballasts électroniques est beaucoup plus faible que dans le cas des ballasts classiques.

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