L'éclairage des voitures a été réglementé à l'origine par le Code de la route, qui interdit à tout véhicule de circuler après la tombée du jour sans être muni d'un ou deux feux à l'avant et d'au moins un feu rouge à l'arrière.
Les voitures automobiles doivent porter à l'arrière deux feux émettant une lumière rouge non éblouissante visible la nuit, par temps clair, à une distance de 150m. À l'avant, elles doivent être munies de deux feux, et de deux seulement, appelés feux de position, émettant, lorsqu'ils sont allumés, une lumière blanche ou jaune, visible la nuit, par temps clair, à une distance de 150m, sans être éblouissante pour les autres conducteurs. De plus elles doivent posséder également à l'avant deux feux émettant une lumière jaune éclairant efficacement la route.
Les éléments de l'installation d'éclairage d'un véhicule sont de longue date soumis à une réglementation précise, aujourd'hui internationale, avec toutefois certaines variantes entre les pays. Ainsi, à la suite des travaux effectués par A.Monnier et P.Mouton vers 1935, l'usage de la lumière jaune pour les phares a été légalisé pour les automobiles, les motocycles et les bicyclettes circulant en France.
L'éclairage électrique des voitures de chemin de fer est assuré par une batterie d'accumulateurs de 24V ou 72V, que recharge, la plupart du temps, une dynamo entraînée par un essieu. L'éclairage s'effectue soit par lampes à incandescence, soit par tubes fluorescents.
Pour la signalisation des passages à niveau d'une voie ferrée, en dehors de l'éclairage direct et de l'emploi de feux colorés, on utilise également des réflecteurs ou catadioptres qui s'illuminent sous les rayons émis par les phares des voitures.